“Dedico este honor al Externado”

Al posesionarse como presidente de la Academia Colombiana de Ciencias Económicas, el profesor Emérito del Externado, Beethoven Herrera Valencia, dedicó a esta Casa de Estudios, el honor que le fue otorgado con la designación.

Vehemente invitación hizo el docente a los colombianos y a su academia, a voltear la mirada a China, país del que seguimos ignorando casi todo.

¿Cuántas perlas produce una ostra? ¿Cómo teje el gusano la seda? ¿Por qué las monedas chinas tienen un orificio en el centro? Son misterios ancestrales de la China, que muy pocos conocemos, explicó el profesor Herrera, en su ponencia de posesión, para denotar la ignorancia que se mantiene en Occidente alrededor de la economía, la cultura, la historia y la política chinas. Y ello, agregó, resulta absolutamente incompresible si se tiene en cuenta el crecimiento del país en las últimas 4 décadas que lo ha llevado a posicionarse como “el gigante asiático”, segunda economía del mundo la que, según las previsiones será la primera en 2030.

Y, de este lado del planeta, no nos hemos ‘pellizcado’, según el llamado de atención del septuagenario maestro: que la china es la primera potencia en inteligencia artificial, la primera productora de teléfonos inteligentes; que sus textiles, tienen en jaque a la industria colombiana del sector; que los chinos ya son dueños de San Andresito en Bogotá, que ya llegó un tren chino a España, cargado de mercancías, son realidades que, con frecuencia, nos tienen sin cuidado.

Que Occidente y nuestro país tienen que estudiar a China con más detenimiento y profundidad es una verdad de a puño, un desafío absolutamente inevitable habida cuenta de su papel en el concierto internacional.

Por fortuna, reconoció el maestro, el Externado de Colombia tiene hoy una relación privilegiada con la academia china y en esa dirección tenemos que seguir trabajando, incrementar los intercambios, aprender el mandarín y estudiar este modelo sui géneris de crecimiento económico, que no viene ni va a venir, -como lo esperan los países de este lado del mundo- acompañado del desarrollo de una democracia al estilo occidental. “China no va para allá ni le interesa. Ellos no creen en las libertades individuales”, explicó Herrera como un hecho que debemos tratar de entender por sus implicaciones para el futuro del planeta tierra, que podrían ser aterradoras.

Tras dedicarle el honor al Externado, donde ha sido maestro a lo largo de 34 años y donde fue acogido tres ser expulsado de 5 universidades en razón de sus ideas, Beethoven Herrera espera aplicar en la Academia la fórmula que, según su opinión, hace respetable y sólida a esta Universidad: la apertura, la tolerancia y la inclusión, y “promover la economía como una herramienta de desarrollo sostenible en un marco de democracia y respeto por los derechos”.

Como parte del acto de posesión del nuevo presidente, Herrera presentó una ponencia titulada Teoría y política económicas en el desarrollo moderno de China, en la que destacó los mayores logros económicos del país asiático.

Por lo anterior y su interés en financiar proyectos de infraestructura, el economista considera que China es la locomotora de la economía mundial y que Colombia podría aprender de su modelo.

« Je dédie cette distinction à l’Externado »

Le jour de la prise des fonctions comme président de l’Académie Colombienne des Sciences Économiques, le professeur émérite de l’Externado, Beethoven Herrera Valencia, a dédié à cette institution cette réussite.

L’enseignant a invité les colombiens et l’académie à regarder vivement vers la Chine, le pays dont on continue à ignorer presque tout.

Combien de perles produit une huitre ? Comment une chenille tisse la soie ? Pourquoi les monnaies chinoises ont un trou au milieu ? Ce sont des mystères ancestraux de la Chine, dont on est peu nombreux à connaître, a affirmé le professeur Herrera, pendant son discours de prise de fonctions, pour expliquer tout ce qu’on ignore sur l’Occident, son économie, sa culture, son histoire et la politique chinoise. Et cela, explique-t-il, devient absolument incompréhensible si l’on prend en compte la croissance du pays pendant les 4 dernières décennies au cours desquelles il est devenu « le géant asiatique », la deuxième économie du monde, et qui d’après les statistiques, deviendra la première en 2030.

Et de ce côté de la planète, nous ne nous « réveillons » pas après l’appel fait par le maître septuagénaire : la Chine est la première puissance en intelligence artificielle, le premier producteur de téléphones intelligents, sa production textile a mis à l’échec l’industrie colombienne du secteur ; les chinois sont les propriétaires de San Andresito à Bogota, un train chinois chargé de marchandises est déjà arrivé en Espagne ; sont des réalités assez souvent ignorées.

L’Occident et notre pays doivent étudier la Chine de manière plus approfondie et plus en détail car il s’agit d’un défi absolument inévitable, compte tenu de son rôle dans le contexte international.

Heureusement, selon l’enseignant, l’Externado de Colombie a aujourd’hui une relation privilégiée avec l’académie chinoise et dans ce sens nous devons continuer à travailler, à renforcer les changements, à apprendre le mandarin et à étudier ce modèle sui generis de croissance économique, qui n’existe pas ici et qui n’arrivera pas – tel que c’est attendu par les pays de ce côté du monde- qui est accompagné du développement d’une démocratie au style occidental. « La Chine ne va pas dans cette direction et cela ne l’intéresse pas non plus. Les chinois ne croient pas aux libertés individuelles » a expliqué M. Herrera, comme un fait que nous devons essayer de comprendre par ses conséquences sur le futur de la planète, qui pourraient être effrayantes.

Après avoir dédié cette distinction à l’Externado, où il a été professeur pendant 34 ans et où il a été accueilli après avoir été expulsé de 5 universités à cause de ses idées, Beethoven Herrera souhaite pouvoir mettre en pratique, à partir de l’Académie, la formule qui, d’après lui, rend l’Université respectable et solide : l’ouverture, la tolérance et l’inclusion et « promouvoir l’économie comme un outil de développement durable dans un cadre démocratique et de respect des droits ».

Pendant l’acte de prise des fonctions du nouveau président, M. Herrera a présenté la conférence intitulée « Théorie et politique économiques dans le développement moderne en Chine », où il a expliqué les plus importantes réussites économiques du pays asiatique.

Pour cela et pour son intérêt de financer des projets d’infrastructure, l’économiste considère que la Chine est la locomotive de l’économie mondiale et que la Colombie pourrait apprendre de son modèle.

 

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